Le Québec connaît une pluralité climatique assez dense. La variation du climat affecte généralement les parements de brique, les pierres et surtout les joints de brique. En hiver par exemple, le niveau de la température le jour diffère de celui de la nuit. De ce fait, l’effritement des joints le jour favorise l’infiltration de l’eau dans l’enceinte de la température. La nuit tombée, la baisse de la température fait geler l’eau ce qui provoque des éclats de brique ou de mortier.
À cet effet, comment procéder à la réparation des joints de brique ? Bien qu’il soit possible de réaliser la réparation soi-même, il est plus judicieux de faire appel à des spécialistes. Voici quelques étapes à suivre pour réfectionner les joints abîmés.
Réunir les équipements adaptés pour la réparation de joint de brique
Pour procéder à la réparation des joints de brique défectueux, il faut disposer des matériaux tels que :
- Le mortier ;
- Des gants imperméables et des lunettes de protection ;
- Une grattoire et un masque à poussière ;
- Un burin et un marteau ;
- Une truelle pointue ;
- Une brosse ou un pinceau rigide ;
- L’eau.
En ce qui concerne le mortier, il faut qu’il soit approprié à la réfection des joints. Pour ce faire, il est recommandé de demander conseil auprès des spécialistes en quincaillerie.
Les préalables aux travaux de réparation
Avant d’effectuer les travaux, il faut au préalable procéder à des nettoyages, des lavages et surtout se vêtir convenablement. Aussi, vous devez savoir que le temps le plus favorable pour de telles opérations est le printemps.
En premier lieu, enfilez les gants, les lunettes et le masque. Cela vous permet d’éviter des problèmes sanitaires. En deuxième lieu, vous devez commencer par nettoyer les joints des briques horizontaux. Il s’agira de gratter à l’aide d’un burin et d’un marteau les joints horizontaux en faisant attention à ne pas endommager les briques. Après cela, procédez au nettoyage des joints verticaux.
En effet, vous devez déjà, en temps normal au cours du premier nettoyage, enlever minimum trois couches de mortier de pointement. Si c’est le cas, il suffira de faire la même chose pour les joints verticaux en veillant à ne pas abîmer les bords des briques. En dernier lieu, à l’aide d’une brosse ou d’un balai, enlevez tous les débris friables du mur.
Comment réaliser le mélange du mortier ?
Généralement, le fabricant notifie la quantité d’eau qu’il faut utiliser lors du mélange. À cet effet, vous devez verser de façon progressive l’eau sur le mortier que vous remuez lentement jusqu’à obtenir un mélange pâteux et assez collant. Lorsque la consistance du mélange est satisfaisante, le mortier s’accroche facilement à la truelle quand celle-ci est en action. Après cela, il faut laisser le mortier au repos pendant une période de dix minutes.
Au cours de ce laps de temps, le mortier absorbe convenablement l’eau. Lorsque les dix minutes sont écoulées, mélangez à nouveau le mortier grâce à la truelle à brique. Il peut arriver qu’une partie du mortier se sèche. Dans ce cas, il est déconseillé d’y ajouter de l’eau pour l’humidifier à nouveau. Au pire des cas, vous pouvez rajouter une nouvelle couche de mortier.
Commencer la réparation
Après avoir respecté les différentes étapes sus-citées, entrons à présent dans le vif du sujet.
Pour commencer, vous devez asperger d’eau la partie où vous voulez travailler. Après quoi il faut mettre le mortier sur la truelle que vous appliquez ensuite aux joints. En général, il est conseillé de commencer par les joints horizontaux. Vous devez appliquer le mortier aux joints jusqu’à ce que le vide ou fente soit complètement bouché. Pour que le mortier appliqué soit efficace, mettez-le par petite couche aux joints en laissant chaque couche sécher avant d’en appliquer une autre.
Si vous finissez par exemple quatre rangées de joints horizontaux, vous pouvez commencer à présent le remplissage des joints verticaux. Pour enjoliver la réparation, lissez et compactez toutes les façades sur lesquelles vous avez travaillé avec la face de votre truelle.
La réparation de joints à brique, une question d’adhérence
Pour une efficacité optimale de l’opération à réaliser, il faut tenir compte de l’état du joint à réparer. En effet, lorsque le joint à réparer est assez friable, cela altère l’adhérence du nouveau mortier. Pour ce faire, il est recommandé de creuser deux fois et demie la hauteur du joint avant d’appliquer le nouveau mortier. Il faut s’assurer que le mortier contient de la chaux. La profondeur et la présence de la chaux concourent à l’adhérence du nouveau mortier au joint.
Par ailleurs, lorsque le joint de mortier à réparer est assez dur et très ferme, l’adhérence du nouveau mortier est facile. Il faut juste réduire la consistance du nouveau mortier. Cependant, vous devez veiller à ce que le mortier appliqué nouvellement ne se sèche pas vite. Pour ce faire, il faut humidifier le vieux joint et brique en utilisant un scellant de maçonnerie avant d’appliquer le nouveau mortier. Le scellant empêche le nouveau mortier de vite se sécher.
Que faire à la fin de la réparation ?
Après s’être assuré que le mortier appliqué est ferme au toucher, il faut procéder à un brossage en diagonale pour détacher les miettes de mortier sec du mur. Faites cela avec délicatesse pour ne pas faire ressortir le mortier frais. Au cours des 72 heures suivant la réparation, vous devez asperger régulièrement le mur pour garder les briques et le mortier humectés.
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