Vous êtes présentement copropriétaire ou gestionnaire d’un bâtiment commercial (condominiums et multi-logement) dont l’enveloppe est composée de panneaux de béton précontraint (« precast ») et vous êtes victimes d’infiltration d’eau.
Les dommages s’accumulent et génèrent davantage de réclamations auprès des assureurs qui finissent par augmenter le coût des franchises.
Vous pensez évidemment que le calfeutrage autour des ouvertures telles que les portes et fenêtres est à refaire dans les meilleurs délais. Mais il y a aussi les joints de contrôle extérieurs (joints d’expansion) horizontaux et verticaux, entre les panneaux de béton, qui ont possiblement été affectés par les intempéries et les différents mouvements de l’enveloppe du bâtiment au fil des années.
Un spécialiste de la réparation de fondation vous a accompagné dans votre démarche, il n’y a plus d’issue…
À la suite à un appel d’offres, vous confiez le calfeutrage des portes, fenêtres et joints de contrôle à un entrepreneur spécialisé.
La situation semble corrigée ? Pas tout à fait !
Après un certain temps, de nouveaux épisodes d’infiltration d’eau se produisent et vous doutez maintenant de la qualité du travail de calfeutrage qui a été effectué par un entrepreneur compétent, responsable et reconnu.
Vous pressez ce dernier de procéder à une inspection et vérification du travail effectué afin de déceler tout manquement, oubli ou lacune. L’inspection confirme que le nouveau scellant est en parfaite condition et qu’il n’existe aucune déficience.
Les composantes des portes et fenêtres ainsi que l’étanchéité des contours des vitres thermos ont été vérifiés et ne laissent entrevoir aucune source potentielle d’infiltration. MYSTÈRE !
Statistiques à l’appui, il est très rare, dans un délai très court (moins de 10 ans), que le nouveau calfeutrage soit une source d’infiltration d’eau. Il faut comprendre que le calfeutrage consiste à remplacer un scellant défectueux par un nouveau scellant de première qualité ; ni plus, ni moins. Si l’infiltration persiste, c’est qu’il existe assurément une autre source d’infiltration.
Malgré toutes les techniques utilisées afin de rendre un bâtiment étanche, de l’humidité s’en évacue quand même et, selon les variations de température, elle peut se condenser derrière les panneaux de béton précontraint. En se liquéfiant, cette condensation doit être évacuée vers l’extérieur et ne doit surtout pas être emprisonnée derrière les murs. Si l’étanchéité entre les murs est déficiente et qu’elle ne draine pas l’eau vers l’extérieur, il se produira manifestement des infiltrations d’eau à l’intérieur. Malheureusement, c’est suivant la réfection du calfeutrage extérieur qui permettra très souvent de constater que les problèmes d’infiltration persistent et sont assurément causés par des joints déficients ou inexistants à l’INTÉRIEUR des murs. Dans de tels cas, le calfeutreur n’y peut rien et la situation exige une expertise professionnelle plus poussée afin de régler ce vice de construction.
Il faut donc maintenant s’assurer que les espaces entre les panneaux de béton précontraint comportent 2 JOINTS (« two-stage joint »); 1 joint extérieur et 1 joint intérieur. Le joint intérieur (non-visible) doit être étanche à 100%. Par contre, le joint extérieur doit comporter des ouvertures qui feront offices de drains qui achemineront l’eau vers l’extérieur. Selon l’âge du bâtiment, le joint intérieur peut être déficient, carrément inexistant ou tout simplement mal réalisé.
Les bâtiments dont l’enveloppe est composée de panneaux de béton précontraint et qui sont victimes d’infiltration d’eau, doivent donc porter une attention particulière aux joints de contrôle et s’assurer que l’étanchéité est adéquate et conforme afin de corriger toute situation potentiellement problématique. Les situations peuvent varier d’un bâtiment à l’autre selon l’âge de l’ouvrage et les techniques utilisées au moment de la construction.
Shawn Dupuis, président
Calfeutrage Élite inc.
514-910-3548