Depuis le 18 mars 2013, tous les bâtiments de 5 étages (hors-sol) et plus doivent faire l’objet d’une vérification et entretien périodique afin de ne pas compromettre la sécurité et éviter tout développement de conditions dangereuses. (Voir le texte de loi)
L’inspection / vérification doit être exclusivement réalisée par un ingénieur ou un architecte et doit être datée, documentée et conservée dans un registre libre à la consultation.
C’est la fameuse la loi sur l’inspection des façades et stationnement dite loi 122
Les échéances des inspections obligatoires sont fixées :
- + de 45 ans : 18 mars 2015.
- 25 à 45 ans : 18 mars 2016.
- 15 à 25 ans : 18 mars 2017 et
- 10 à 15 ans : 18 mars 2018.
À la suite de ces échéances, un rapport d’inspection devra être produit tous les cinq (5) ans.
Voici quelques indices qui peuvent démontrer un début de détérioration : Fissure, taches de rouille, détérioration des balcons, pierres ou briques déplacées, joints d’étanchéité détériorés, condensation à l’intérieur des murs en panneaux de béton, etc.
Ingénieurs en bâtiment, inspecteurs maison et architectes.
Les ingénieurs structure, ou architectes auront tendance à recommander une réfection complète du calfeutrage à chaque 10 ans. Pourtant les scellants sont fabriqué pour 30 à 40 ans !
Alors qu’est-ce qui explique ces conclusions fréquentes dans les rapports d’inspections?
Bien que la loi s’applique aux bâtiments de 5 étages ou plus (secteur COMMERCIAL incluant les tours à condominiums, les professionnels de la construction pensent que l’ensemble des propriétaires devrait se sentir concerné par ces inspections régulières quel que soit son nombre d’étage et hauteur.
Types de construction plus fragiles que d’autres
Car certains types de construction sont potentiellement plus sujets que d’autres à la détérioration de ce que l’on appelle l’enveloppe du bâtiment.
Les bâtiments simples (périmètre carré ou rectangulaire) de briques, pierres ou déclin d’aluminium, avec toiture en pente sont parmi les bâtiments les plus résistants.
En revanche, les bâtiments de formes irrégulières comportant deux ou 3 parements différents dont l’acrylique avec toit plat figurent parmi les bâtissent les plus fragiles.
Certains détails architecturaux favorisent les situations potentiellement propices aux infiltrations d’eau tel que des solins avec des pentes négatives (vers l’intérieur du bâtiment)
Le cas des fenêtres
L’installation des fenêtres dans les murs en acrylique, surtout lorsque les cadres extérieurs sont au même niveau que les murs, comportent souvent des joints plats dont la finition est non-esthétiques et ne résistent pas longtemps aux durs hivers québécois.
Une inspection visuelle annuelle par le propriétaire permet de constater l’évolution du fendillement des joints de calfeutrage.
Une chose est certaine dans ce cas, au-delà de l’air qui vient glacer les murs, l’eau va s’infiltrer et causer des dommages coûteux en entretien et rénovation. Lorsque l’eau s’écoule vers l’intérieur des parois, dans les cadres de fenêtres, cela signifie que les matériaux à l’intérieur de vos murs ne seront plus en mesure de l’absorber et la contenir. Dès que les matériaux seront saturés d’eau, les infiltrations seront visibles.